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services publics - Page 2

  • Pour inscrire les services publics dans la constitution

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    Les habitants et élus du canton de Liernais, Pierre Poillot en tête, conseiller général de la Côte d'Or, maire de Vianges et président de la communauté de communes de Liernais, ne baissent pas les bras et je les soutiens. Avec notamment cinq commerces rachetés et réhabilités, à Liernais comme ailleurs, les collectivités locales se mobilisent pour maintenir, avec leurs maigres finances, les services publics ou marchands, efforts totalement anéantis par les décisions aveugles de l'Etat qui supprime tout, tout en accusant les mêmes collectivités d'être trop dépensières

    A l’heure où les inégalités augmentent entre quartiers, urbains comme entre zones rurales, certains territoires ruraux atteignent aujourd’hui un niveau critique, qui peut conduire rapidement à la désertification totale. On ne peut s’empêcher de faire le lien évident entre cette situation et la disparition de tous les services publics sur des pans entiers du territoire : fermeture des trésoreries, des bureaux de poste, des écoles (récemment les 2 EMALD de Chatillon sur Seine ou Semur en Auxois).

    La crise économique actuelle aggrave cette situation, avec le risque de voir disparaître les derniers emplois et de renforcer les inégalités. Par un voeu déposé en février dernier, notre groupe a demandé instamment à l'Etat de bien vouloir prendre en considération la survie de ces territoires qui peuvent offrir des conditions de vie plus faciles et en tous cas moins coûteuses.  Il en va aussi de l’équilibre de notre Nation et de notre modèle républicain. Les services publics constituent en effet aussi un véritable levier de développement économique  : quelle entreprise irait s'installer là où ses employés ne trouveraient plus rien ?  En l’absence des services de base, comment envisager un développement des campagnes ? Doivent-elles se résoudre à devenir la proie de ceux qui spéculent de leurs domiciles parisiens sur la valeur foncière ou immobilière ? Ce pourquoi je vous invite à signer et faire signer la pétition lancée pour que les services publics soient inscrits dans la constitution et que cesse leur casse.

    Pour signer la pétition.


     

  • Petite histoire des écoles rurales en « Darcosy ». Leçon n°2

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    Comment se peut-il que dans le Châtillonnais et l’Auxois, des écoles à classe unique, ou un tout petit peu plus importantes, puissent disposer d’un fonds de livres régulièrement renouvelé ? Comment ces écoles rurales, relativement isolées, peuvent-elles aussi avoir accès à du matériel de sport et de gymnastique ? A des appareils photos numériques ou des caméscopes ? Ou encore à des mallettes scientifiques ? Par quelle espèce de magie, des écoles sont-elles reliées entre elles ? C’est là le travail quotidien des enseignants mobiles d’animation et de liaison départementale (EMALD), dit plus simplement d’un enseignant sur le Châtillonnais et d’un autre sur le Semurois…, soit 2 enseignants pour 350 classes. Au regard des 2625 enseignants de l’académie, c’est très raisonnable pour apporter des ressources pédagogiques et culturelles aux écoles rurales les plus éloignées. Mais voilà, ces 2 enseignants ne sont pas devant une classe, et ils ne connaissent aucun parent d’élèves ni élus locaux. Seulement des collègues. Cette visibilité partielle prend tout son sens quand on sait que l’Inspection d’Académie projette de supprimer ces 2 postes : une façon de rappeler qu’en « Darcosy », la destruction du service public de l’Education Nationale et l’atomisation de la société, ce n’est pas qu’une idée en l’air. Maintenant, que vont en penser les élus des communes rurales ? Les parents et les élèves de ces écoles ? Et de façon plus générale, les habitants des territoires ruraux ? Pour notre part, nous considérons avec les syndicats que « ces postes EMALD participent d’une conception moderne et dynamique de l’enseignement en milieu rural nécessaire à l’épanouissement de nos élèves ». J’ajoute que face aux inégalités territoriales, les transferts de l’Etat (entre autres transferts) participent à la correction de ces inégalités. Il est donc du devoir des services de l’Etat de les protéger. L’Education nationale est-elle encore un service de l’Etat ? A Monsieur le Préfet de nous le dire : à Chatillon il signe un contrat territorial avec le Président du Conseil général, mais à Dijon, l’IA peut vider de son sens les actions qui contribuent à l'égalité de tous les élèves...

  • Quand l'essentiel est oublié...

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    Voici le texte de la tribune du groupe publié dans le dernier numéro de Côte d'Or Magazine, que vous ne pourrez pas retrouver sur le site institutionnel du Département.

    Quand l'essentiel est oublié...

    Les bavardages du Président, les effets d’annonces et les grandes opérations de communication n’y changeront rien. L’essentiel est oublié : l’humain. Bourses aux lycéens mises en cause, suppression des aides aux jeunes qui ont décroché leur diplôme pour animer des centres de vacances ou de loisirs (BAFA), non-reconduction de la convention avec les Centres sociaux de la Côte d’Or, habilitation à l’aide sociale accordée à des établissements privés à but lucratif, diminution de 26 % des heures financées aux associations pour encadrer les chantiers d’insertion,… Voilà donc les droites du département en action : toutes unies, des villes comme des champs, pour faire des économies très mal choisies pendant que les frais de réception augmentent considérablement et que 4 cérémonies de vœux sont organisées pour la première fois en pleine crise!

    Non contente de ces dépenses provocatrices à l’heure où tant de Côte-d’Oriens se serrent la ceinture, la majorité départementales manque d’une véritable constance et de clarté dans ses engagements. Exemple : nous déposons un vœu pour dire au ministre de l’Education l’importance pour les plus fragiles des 3000 enseignants spécialisés des RASED qu’il veut supprimer. La majorité vote contre notre vœu, non sans nous avoir précisé que ces RASED sont « inutiles ». Résultat : le ministre recule, pas assez à notre goût. Autre exemple : alors même que les élus majoritaires viennent d’approuver la suppression des aides aux jeunes titulaires du BAFA, ils nous rejoignent tous très vite pour défendre les associations éducatives complémentaires de l’enseignement (*).

    C’est pourtant la même majorité du Président qui a diminué sévèrement leurs financements, menaçant directement des centaines d’emplois en France et l’éducation des milliers d’élèves ou de collégiens qui en bénéficient ! Chaque jour, ces associations sont incontournables, dans les écoles, les centres de vacances ou de loisirs, pour mener les actions d’éducation à la citoyenneté, d’accès aux loisirs, ou d’accueil de la petite enfance notamment. Et quand la précarité et l’insécurité deviennent les outils de gouvernement, il y a de quoi redouter les lâchetés politiques de nos « braves » ambitieux.

    Parce que ces associations sont incontournables pour assurer la cohésion sociale et mettre en œuvre et faire vivre de vraies solidarités, notre groupe renouvelle donc son soutien à leurs actions. Et nous vous invitons à exprimer votre soutien aussi en signant l’appel pour l’éducation que vous trouverez sur le site http://www.pourleducation.org.

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    (*) les CEMEA, les FRANCAS, l’OCCE, Jeunesse au plein air, Ligue de l’enseignement, PEP,…

  • Sauvons les RASED !

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    Conscient des menaces directes qui pèsent sur leur fonctionnement au nom d’une pure logique comptable et des critiques dont ils ont fait l’objet dans le cadre d’un démantèlement sans précédent du service public de l’Education nationale, mon groupe a déposé en novembre un vœu examiné lors de la session de décembre du Conseil général de la Côte d’Or.

    Ce vœu a été approuvé par les 21 conseillers généraux membres du groupe des Forces de Progrès et rejeté d’une seule voix, par les 22 conseillers généraux formant la majorité départementale de la Côte d’Or.

    Au cours de la discussion qui a précédé, ces Réseaux ont été qualifiés "d'inutiles" par l'un des membres de la majorité, sans être contredit par son président...

    Accéder au texte du voeu.

  • Sauvons La Poste !

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    Président de la commission départementale de la Présence Postale, j'ai présenté le texte ci-dessous à ses membres lors de sa dernière réunion ainsi qu'à la presse.

    Le Gouvernement veut privatiser La Poste et en faire une Société Anonyme dont le capital sera introduit en bourse. Le projet laisse perplexe.

    La Poste a réalisé en 2007 près de 21 Milliards d'euros de chiffre d'affaires et dégagé un résultat de 943 Millions d'euros en progression de16% par rapport à 2006. Elle ne vit que de la vente de ses services et ne coûte rien aux contribuables. Elle a même versé 160 Millions d'euros de dividendes à l'Etat en 2007 et acquitté plus de 3 millions d'impôts.

    Néanmoins, la Poste est un groupe fragile, endetté dont le chiffre d'affaires est menacé.

    La Poste répond aussi à des obligations d'intérêt général qui lui sont imposés par l'Etat telles, l'aide à la presse, l'accessibilité bancaire pour près de deux millions de français démunis, la présence territoriale qui relève de l'aménagement du territoire et qui coûtent 900 Millions d'euros par an, pratiquement pas compensés.

    La Poste subit par ailleurs des décisions qui la pénalisent, comme la banalisation du livret A et la fin du monopole de distribution du courrier en dessous de 50 gr. à compter du 1er janvier 2011. Si dix pays européens s'y sont opposés, le gouvernement français a donné son accord.

    Pour continuer à se moderniser La Poste a besoin d'augmenter ses fonds propres, afin d'investir dans les nouvelles technologies de la communication pour devenir un opérateur majeur et apporter aux particuliers et surtout aux entreprises des réponses complètes et innovantes à leurs besoins en communication.

    Les besoins ont été chiffrés à 3.5 Milliards d'euros (à comparer aux 3 Milliards d'euros qui ont sauvé Dexia).

    La seule réponse apportée par le Gouvernement, dans sa logique néolibérale, qui a conduit à la crise financière actuelle, réside dans la transformation de La Poste en société anonyme qui pourra faire appel à des capitaux privés. Il s'agit d'un premier pas vers la privatisation avec pour conséquences programmées : restructuration, licenciements et précarisation. Dans les pays où le service postal est déjà libéralisé, la logique commerciale l'emporte sur celle de l'intérêt général. Pourquoi la France engagée sur cette voie, ferait-elle exception à la règle ?

    Pour faire face à ses besoins en fonds propres, d'autres solutions existent : un adossement à la Caisse des Dépôts ou à la CNP par exemple.

    Le temps presse, la concurrence est à l'affût, une décision urgente est nécessaire MAIS le projet du gouvernement doit être rejeté : pourquoi privatiser à l'heure où les marchés financiers s'effondrent ?

    La Poste doit conserver son statut public ainsi que ses missions de service public et de présence territoriale au service de l'intérêt général.


    Lire mon opinion publiée par Le Journal du Palais


  • ONF, La Poste, RSA : stop au mépris !

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    Je déplore, à l'issue de la session du Conseil Général de ce 24 octobre 2008, que les vœux présentés par la gauche, visant à maintenir la présence et la continuité des Services publics sur le territoire de la Côte-d'Or, (l'Agence ONF à Chatillon-sur-Seine et la présence postale sur l'ensemble du département) aient essuyé un rejet systématique de la majorité départementale.

    Ces mêmes vœux avaient pourtant été adoptés à l'unanimité lorsqu'ils ont été examinés en commission intérieure lors des réunions préparatoires à la session. Les conseillers généraux de la majorité départementale, présents à la 2ème Commission, en charge de l'Aménagement du territoire, de l'économie, de l'agriculture et du développement durable, avaient alors émis un vote favorable.

    Pour mémoire les conseillers généraux du Groupe des Forces de Progrès ne s'opposent pas systématiquement, alors que l'inverse est encore constaté aujourd'hui.

    En contradiction avec ses propres prises de position, le Président F Sauvadet a également voté contre le voeu que j'ai présenté visant à exclure du bouclier fiscal la taxe de 1,1% sur le revenu du capital, qui financera le RSA. Ce voeu allait dans le même sens qu'un amendement signé par le Président Sauvadet à l'Assemblée nationale. Une fois de plus, nous pouvons constater des discours et des comportements différents du Président selon qu'il soit à Paris ou à Dijon.

    Existe-t-il une autre raison, qu’un refus politicien de la majorité, de s'opposer systématiquement aux propositions des Forces de Progrès pour le seul motif qu’elles émanent de l’opposition ? ! La situation économique et sociale de notre département n’autorise plus ce comportement politicien.

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    Accéder au voeu sur l'ONF.

    Accéder au voeu sur La Poste.

    Accéder au voeu sur le financement du RSA.